Expansion de la République de Gênes dans la Méditerranée.

Curzola, aujourd'hui Korcula en Croatie.

La bataille de Chioggia, dét., J. Grevembroch, siècle XVIII, Venise, Museo Correr
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Expansion de la République de Gênes dans la Méditerranée.


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Curzola, aujourd'hui Korcula en Croatie.


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La bataille de Chioggia, dét., J. Grevembroch, siècle XVIII, Venise, Museo Correr


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Affrontements entre Républiques maritimes

La rapide expansion de Venise n’est pas passée inaperçue aux yeux des villes rivales, en particulier de la République maritime de Gênes . Tout le XIV° siècle a servi de toile de fond aux guerres répétées entre la République de Venise et la République de Gênes. Cette dernière souhaitait disputer à Venise la domination du commerce très riche vers l’Orient et bloquer les aspirations vénitiennes de développement de ses commerces au-delà de la Méditerranée.
Jusqu’à cette période-là, la République de Gênes avait fait son commerce dans la Méditerranée de l’ouest avec les pays du Maghreb et de l’Afrique de l’ouest, alors que Venise s’était limitée à la Méditerranée de l’est et aux commerces avec l’Egypte, l’Ethiopie et la Somalie, pays par où passait une partie des marchandises en provenance de l’Inde et de la Chine. Avec la fin de l’empire latin d’Orient (1261) et l’ouverture de la route commerciale vers le Catai, même Gênes a essayé de conquérir ces marchés, alors que Venise a visé à s’ouvrir de nouveaux débouchés commerciaux vers l’Atlantique.
Les premiers affrontements s’étaient déjà déroulés à la fin du XIII° siècle, avec la bataille de Laiazzo (1294) et de Curzola (1299) qui avaient débouché sur le traité de paix de Milan.
En 1311, la Sérénissime, en étendant ses frontières commerciales, a fondé la première ligne régulière de navigation vers la mer du Nord. Cela a contribué à augmenter la tension entre les deux Républiques, avec les marines respectives qui ont continué à se faire la chasse dans toute la Méditerranée avec une hostilité croissante: escarmouches, véritables batailles et traités de paix. Seul l’affrontement le plus dur est parvenu à déboucher sur une issue définitive en 1378. Sous le prétexte de la possession de l’île de Ténédos en Turquie, la guerre a été totale entre Gênes et Venise. En réalité aussi bien Venise que Gênes voulaient accéder librement aux ports de Tana et de Tarabzon sur la côte au nord-est de la [Mer noire], traditionnels points d’arrivée pour les marchandises en provenance de l’Asie.
La ville de Chioggia a été la victime et le lieu de l’affrontement entre les deux rivales; elle a été conquise d’abord par les Génois et puis à nouveau sous la domination de Venise.
La guerre de Chioggia s’est achevée en 1380, avec la fin des hostilités sanctionnée par le traité de paix de Turin de 1381 qui a aussi marqué le début de la décadence de la République génoise.

1300 - 1400 - - rev. 0.1.7

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Venise et ses lagunes

Patrimoine de l'Humanité, dialogue entre cultures: quel avenir?

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