L'Erbaria, le marchet des fruits et légumes.

La 'Pescaria', le marchet aux poissons sur le Grand Canal .

Première structure bancaire rudimentaire de 1619.

San Giacomo de Rialto.
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L'Erbaria, le marchet des fruits et légumes.


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La 'Pescaria', le marchet aux poissons sur le Grand Canal .


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Première structure bancaire rudimentaire de 1619.


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San Giacomo de Rialto.


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Les Marchés de Rialto

Le passage du gouvernement en 810 de Malamocco aux îles de Rivoaltum (la future ville de Venise), détermine la transformation de celles- ci en centre de pouvoir, capitale de tout l’Etat et aussi en siège important de commerces.

A Rialto on faisait du commerce avec tous les produits, on importait et on exportait non seulement des marchandises prisées comme les épices, les soies et les métaux précieux, mais aussi les denrées alimentaires qui arrivaient des îles ou de la terre ferme, jusqu’au commerce au détail de fruits et de légumes, de vins et de poisson. On y rencontrait des marchands du monde entier, des Vénitiens, des Lombards et des Florentins, ainsi que des Allemands, des Arabes et des Persans. On vendait et on achetait en gros et au détail, on échangeait des devises et on jouait les intermédiaires dans les affaires. Le gouvernement percevait les droits sur tout ce qui se vendait.

Au pied du pont, sur la place devant Chiesa di San Giacomo di Rialto, on négociait les gros commerces alors que vers la rive il y avait le marché populaire, pour les achats des petites gens. Sur la place de San Giacomo il y avait aussi une banque de dépôts, la “Banco Giro”, qui était en même temps une espèce de banque et un cercle des commerçants les plus aisés. Sur la façade de San Giacomo on peut encore lire une ancienne inscription en pierre qui dit: “Autour de ce temple la loi du marchand doit être équitable, les poids doivent être justes et les contrats loyaux ». En face de l’église se dresse la colonne de l’avis, soutenue par le Bossu de Rialto, sous laquelle la Seigneurie vénitienne faisait lire les avis et les annonces officiels et condamnait les coupables.

Modifiée plusieurs fois au cours des siècles, mais restant un exemple de rationalité dans la subdivision des espaces et des marchandises, la zone du marché est aujourd’hui divisée entre la Pescheria et l'Erberia. C’est un spectacle de parfums et de couleurs avec les prix les plus bas de la ville et où l’on respire Venezianità, un authentique “air de Venise”.


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Venise et ses lagunes

Patrimoine de l'Humanité, dialogue entre cultures: quel avenir?

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