L'île de Corfou.

Île de Crète.

Méditerranée Orientale en 1450.

Caterina Cornaro, F. Hayez, 1841.

Corfou, la forteresse.
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Méditerranée Orientale en 1450.


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Caterina Cornaro, F. Hayez, 1841.


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Corfou, la forteresse.


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Iles grecques et Chypre

Au cours de la quatrième croisade (1202-1204) Venise s’est emparée des îles et des localités maritimes les plus importantes du point de vue commercial de l’Empire byzantin, qui a changé de nom pour devenir Empire d’Orient.

La conquête d’un réseau de ports, mais aussi des îles de Corfou (1207) et de Crète (1209), lui a garanti une importante activité commerciale avec les pays du Levant. Possédant déjà l’île d’Eubée, achetée en 1204, Venise a donc été sur le point de devenir le centre d’un vaste empire maritime qui à son apogée, pendant le XIV° siècle, comprenait non seulement les côtes dalmates et les grandes îles grecques qui viennent d’être mentionnées mais aussi le sud de la Morea, la plupart des îles Cyclades et la grande île de Chypre. A la fin du XIV° siècle, la flotte vénitienne pouvait compter sur environ 17 000 marins et plus de 3 000 navires de plusieurs types, qui permettaient à Venise d’avoir le contrôle commercial presque complet sur le bassin oriental de la Méditerranée.

L’île de Corfou, la plus vénitienne des îles grecques, après quelques années de domination vénitienne, a été prise d’abord par les Souabes et ensuite par les Angevins napolitains, qui en 1402 l’ont revendue à Venise pour 30 000 ducats d’or. Même l’île de Céphalonie, su la mer Ionienne, et celle de Rhodes, située sous la Turquie, ont été très liées au destin de Venise. Toutes les îles de la Grèce, grandes et petites, ont été déterminantes pour le maintien du pouvoir commercial dans l’est de la Méditerranée, car elles servaient d’escales équipées et d’accostages commodes pour les convois et les navires marchands et militaires vénitiens.

L’île de Chypre aussi a été un centre de raccordement fondamental pour le pouvoir et les commerces vénitiens. L’île, annexée officiellement à Venise en 1489, comme don de Caterina Cornaro reine de Chypre, a été gouvernée pendant quatre-vingts ans par Venise, jusqu’à l’invasion turque de 1570. A Chypre on produisait du coton, du sel et du sucre: le coton a donné son nom à une muda créée en 1344, qui faisait sa dernière étape sur l’île, alors que le sucre était ramassé dans les grandes propriétés de la famille vénitienne Corner, pour être ensuite expédié et raffiné à Venise.

Entre la fin du XVII° et le début du XVIII° siècle a commencé le déclin de la gloire militaire et commerciale de la Sérénissime, tout d’abord avec la cession de Crète aux Turcs en 1669, puis avec la reddition de la [Morée], riche des places de Méthone, Coronée et Navarin et de toutes les possessions de l’île Egée. En 1718, le traité de Passarowitz, signé entre l’Autriche et l’Empire Ottoman a marqué la fin de l’Empire maritime de Venise, ce qu’on appelle le “Stato da Mar”, désormais réduit aux seules côtes dalmates.


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Venise et ses lagunes

Patrimoine de l'Humanité, dialogue entre cultures: quel avenir?

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