L�île de Candie, Atlas de Battista Agnese, XVIe siècle, Venise, Biblioteca Nazionale Marciana.

La forteresse de Spinalonga, une des trois forteresses restées francaises.

Mappe de la ville di Venise. L.Ughi,1729, Archives d'Etat de Venise.

Le Sultan Mustafat II , signataire du traité de paix de Karlowitz, 1718.

Le Bassin de S. Marc. Canaletto, 1730 ca, Boston Museum of Art, Boston.

Les 'murazzi' aujourd'hui.

Un'image de 1651 représentant Candia protégée par le Lion de Saint Marc.
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L�île de Candie, Atlas de Battista Agnese, XVIe siècle, Venise, Biblioteca Nazionale Marciana.


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La forteresse de Spinalonga, une des trois forteresses restées francaises.


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Mappe de la ville di Venise. L.Ughi,1729, Archives d'Etat de Venise.


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Le Sultan Mustafat II , signataire du traité de paix de Karlowitz, 1718.


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Le Bassin de S. Marc. Canaletto, 1730 ca, Boston Museum of Art, Boston.


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Les 'murazzi' aujourd'hui.


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Un'image de 1651 représentant Candia protégée par le Lion de Saint Marc.


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Début de la décadence

Au XVII siècle, la nécessité d’entraver les attaques continues des Uscoques a contraint Venise à mettre le siège devant Gradisca du Frioul (1615), persuadée que derrière les actions de piraterie des Uscoques il y avait l’Autriche, désireuse de lui contester la souveraineté sur l’Adriatique. Venise, après une guerre pendant laquelle la faiblesse de ses forces navales a été évidente, a accepté la médiation espagnole et la garantie du déplacement des Uscoques vers l’intérieur.

La guerre de Candie a été plus longue et inutile; les Ottomans, après avoir arrêté le bailli vénitien à Constantinople, ont assiégé les forteresses vénitiennes sur l’île qui, après une résistance de vingt-quatre ans, se sont rendues en 1669.

Venise n’était plus le centre du commerce méditerranéen et ses flottes commerciales ne pouvaient plus rivaliser avec les flottes françaises, anglaises et hollandaises. Comme il n’y avait même plus la volonté ni la main-d’œuvre pour armer des flottes et des armées suffisamment grandes et équipées qui pourraient être au même niveau que celles des forces rivales. Ce qui a contribué à rééquilibrer en partie la puissance territoriale de la Sérénissime, c’est la participation de Venise, aux côtés de l’Autriche, contre les Ottomans pour la domination sur la Hongrie et la Transylvanie. La paix de Carlowitz (1699) a permis à Venise de reprendre possession d’une bonne partie de la Morée lors de l’attaque postérieure des Turcs et qui s’est conclue par la paix de Passarowitz (1718). Le stato da mar de Venise se limitait désormais à la domination sur l’Istrie, la Dalmatie, les îles ioniennes et une petite part de l’Albanie.

Sur le front intérieur, à une classe politique qui assistait impuissante à la corruption galopante, s’est ajouté le fléau de la peste : l’épidémie de 1630-1631, encore plus grave que celle du siècle précédent (1575-1576), qui a décimé un tiers de la population et a eu des conséquences très lourdes sur la situation sociale, économique et démographique, déjà catastrophique, de la Sérénissime.

Le siècle suivant, au XVIII siècle, Venise, désormais en pleine décadence politique, commerciale et militaire, a quand même réussi à influencer l’art, l’architecture et la littérature de l’époque, devenant l’une des villes les plus raffinées d’Europe. On a constaté aussi une intense activité d’élaboration qui a concerné plusieurs secteurs et surtout les archives de l’Etat ; des mesures de restructuration des commerces maritimes et du port accompagnées de la création d’un Code de la Marine Marchande ont été créées ; on a conçu des recueils de lois ; on a suscité des innovations dans le domaine de la manufacture et de l’agriculture et dans la gestion des routes et du territoire, jusqu’à la réalisation en 1744 du grand ouvrage des murazzi .

Après la révolution française de 1789, Venise, tout en cherchant à garder sa politique de neutralité face à la France et à l’Autriche, n’a pas pu empêcher l’abdication de son gouvernement en faveur de Napoléon, le 12 mai 1797.

Après huit cents ans d’indépendance, la République Sérénissime était irrémédiablement finie, et le traité de Campoformido a ratifié la division de ses territoires: Vénétie, Istrie et Dalmatie passent à l’Autriche, qui reconnaît la République Cisalpine.

La première domination française a été très brève car Napoléon a vite cédé Venise et la Vénétie à l’Autriche en échange de la reconnaissance de la République Cisalpine. Le 18 janvier 1798, les troupes autrichiennes entraient à Venise.

1600 - 1700 - - rev. 0.1.17

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Venise et ses lagunes

Patrimoine de l'Humanité, dialogue entre cultures: quel avenir?

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