Crucifixion, 1565, Le Tintoret

Scuola Grande de San Rocco
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Crucifixion, 1565, Le Tintoret


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Scuola Grande di San Rocco

La Confraternita de San Rocco, se dédit à la réalisation de son siège à partir de 1516 et confie la planification à Bartolomeo Bon.
Au projet initial qui prévoyait un rez-de-chaussée divisé par deux colonnes, et une salle d’accueil au premier étage, à utiliser pour les réunions, se sont ajoutés des modifications et des embellissements de manière que la construction termine seulement en 1560 sur la direction de plusieurs ‘‘Proto’ fameux, parmi lesquels: Sante Lombardo, le Scarpagnino et Gian Domenico de’ Grigi.
Au VIII siècle Giorgio Fosssati supervise la surélévation à destiner à la salle du trésor. Les travaux de restauration de 1999 amènent à la substitution de la couverture de tuiles par des plaques de plomb.
Aujourd’hui connu surtout comme endroit où admirer l’équivalent vénitien de la ‘‘Cappella Sinistina’’ de Michelangelo à Rome, la Scuola Grande di San Rocco s’est transformée désormais en un des musées les plus célèbres et visités dans le monde. Tintoretto, en effet, lié à la Confraternita par un contrat à vie, avait eu de cette manière la possibilité d’effectuer un cycle pictural unitaire en le répartissant dans les différentes Salles de l’École. Les sujets picturaux de ses "teléri" sont à caractère religieux et vont de la représentation des épisodes de la vie de la Vierge, de l’enfance du Christ, de sa passion et de sa mort, de la vie de San Rocco et des vertus théologales, aux événements tirés du Nouveau et de l’Ancien Testament. L’extraordinaire usage de la couleur et des lumières typiques de la peinture de Tintoretto, est témoigné par un fragment de décoration retrouvé par hasard en 1905, où sont représentées trois pommes. Ce fragment est exposé dans une vitrine de l’Ecole.
Parmi plusieurs chefs-d’œuvre on peut admirer aussi l’Ecce homo et l’Annunciazione de Tiziano, deux tableaux juvéniles de Giambattista Tiepolo, "Agan abbandonata" et "Abramo e gli Angeli" et il "San Rocco" di Bernardo Strozzi.
Un autre chef-d’œuvre, c’est le ‘‘Cristo portacroce’’ attribuable selon certains à Giorgione et selon d’autres à Tiziano. On ne peut pas exclure l’hypothèse que cette oeuvre soit un acte de collaboration de ces deux grands artistes.

1500 - - rev. 0.1.8

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